CREATE: New Models of Service Delivery for Older People

(This blog is written in English and French – please scroll to the end for the French language version.)

It’s been a cold and reluctant spring for us all in the HAIRE community: the UK saw the lowest April temperature since 1922. The sun is shining today, however, and we are feeling more hopeful as we get ready for summer and the opening up of our communities. By the end of April, HAIRE partners had compiled the initial Community Report drafts for our pilot areas, which combines information gleaned from Guided Conversations, Action Plans and Neighbourhood Analysis. Our partners are now preparing for our next major challenge: co-creating innovative service delivery in the pilot sites and beyond that respond to the challenges identified in their areas. Some challenges are unique to the pilot sites and some stem from issues that are commonplace in rural Europe.

For the past several weeks, the University of Exeter has been hosting drop-in Teams sessions for all partners to discuss progress and to share participatory methods for innovation and idea generation. We’ve looked at such techniques as mind-mapping and Q-sorting. We’ve discussed key practical considerations, such as tailoring sessions to different audiences and sizes and making sure all the exercises are inclusive. Our colleague Femke Verthé at iDROPS – a Belgian organisation skilled in social innovation development – led sessions on Human Centred Design Thinking, a participatory tool for inspiration, ideation, focusing and prototyping.

Throughout May, partners have been gathering ideas and meeting with their volunteers, stakeholders and communities in unique ways. For example, in East Sussex, the HAIRE enablers have been going on walks with their community, and this act of getting volunteers to talk to the community members really engages them in the idea generation process and makes for powerful, insightful input.

Drawing on their experience of piloting actions locally, the partners, older people, local partners, volunteers and agencies will come together in June in a joint CREATE workshop (Crossborder European Activity Testing Exercise) to share their experiences and support and mentor each other. Partners will organise themselves into Action Learning Sets, cross-border groups that want to work on shared innovations together. Action Learning is one of the methods effective programmes use to help participants apply learning in a support group. This approach encourages partners to make meaning from direct experience and supports genuine cross-border idea exchange.

We are also taking the time during the June CREATE workshops to “get to know each other” more personally. All the Covid restrictions have meant we haven’t been able to travel or meet with our counterparts in different countries. The socialising will have to wait a little longer, but we’ve integrated a creative writing workshop into the sessions, in which we’ll look at poems about ageing in all our languages, listen to each other speak in our native tongues, and write and share our own personal and cultural experiences of ageing. The atmosphere of mutual support, shared experience and cultural learning will provide another layer of depth and understanding in our cross-border exchange as we drive towards positive change for our older people.

Here’s one of our chosen poems.

Long Life, by Elaine Feinstein

Late Summer. Sunshine. The eucalyptus tree.
It is a fortune beyond any deserving
to be still here, with no more than everyday worries,
placidly arranging lines of poetry.

I consider a stick of cinammon
bound in raffia, finches
in the grass, and a stubby bush
which this year mothered a lemon.

These days I speak less of death
than the mysteries of survival. I am
no longer lonely, not yet frail, and
after surgery, recognise each breath

as a miracle. My generation may not be
nimble but, forgive us,
we’d like to hold on, stubbornly
content – even while ageing.

French Translation follows:

Ce fut un printemps frileux pour la communauté HAIRE, le Royaume-Uni ayant connu ses températures les plus basses depuis 1922 pour un mois d’avril. Aujourd’hui cependant, le soleil brille, et l’optimisme est lui aussi au rendez-vous alors que nous nous préparons en vue de l’été et de la réouverture de nos communautés. D’ici la fin du mois d’avril, les partenaires du projet HAIRE auront compilé les versions préliminaires des premiers rapports communautaires de nos sites pilotes, qui cumulent les informations récoltées lors des Conversations Guidées, des Plans d’Actions et des Analyses de Voisinage. Nos partenaires se préparent désormais à affronter notre prochain grand défi : non seulement cocréer une prestation des services innovante au sein de chaque site pilote, mais aussi résoudre les problèmes qu’ils ont distingués dans leur région respective. Certains problèmes sont propres à leur site pilote tandis que d’autres découlent de problèmes répandus en Europe rurale.

Ces dernières semaines, l’Université d’Exeter a animé des séances de discussion ouvertes sur Microsoft Teams, afin que tous les partenaires puissent discuter de l’avancée du projet et partager des méthodes participatives d’innovation et de conception de nouvelles idées. Nous avons testé des techniques comme la carte heuristique ou le Q-sort. Nous avons débattu de sujets clefs d’ordre pratique, par exemple comment adapter les séances à des publics différents et des groupes de tailles différentes, et comment s’assurer que tous les exercices sont inclusifs. Notre collègue Femke Verthé, de la société belge iDROPS – spécialisée dans le développement de l’innovation sociale –, a animé des séances sur le Design Centré sur l’Humain, un outil participatif d’inspiration, d’idéation, de concentration et de prototypage.

Au cours du mois de mai, nos partenaires ont recueilli les idées des uns et des autres et ont rencontré bénévoles, intervenants et communautés par le biais de méthodes uniques. Par exemple, dans le Sussex de l’Est, les Aidants HAIRE font régulièrement des promenades avec les membres de leur communauté. Cette démarche d’échange entre les bénévoles et la communauté les implique réellement dans le processus de conception de nouvelles idées, apportant au projet une contribution percutante et instructive.

Mettant à profit leur expérience pour mener des actions à l’échelle locale, les partenaires, les personnes âgées, les partenaires locaux, les bénévoles et les organismes se réuniront en juin lors d’un atelier CREATE (« Crossborder European Activity Testing Exercise ») commun, afin de partager leurs expériences ainsi que se soutenir et se guider mutuellement. Les partenaires se répartiront dans des « Sets de formation-action », des groupes transnationaux désirant travailler ensemble sur des innovations communes. La formation-action est l’une des méthodes que les programmes efficaces utilisent pour aider les participants à appliquer les notions apprises dans un groupe de soutien. Cette approche encourage les partenaires à trouver du sens dans leurs expériences directes et promeut un véritable échange d’idées à travers les frontières.

Pendant les ateliers CREATE de juin, nous prenons également le temps « d’apprendre à se connaître » de façon plus personnelle. Toutes les restrictions relatives au COVID19 nous ont empêchés de voyager ou de rencontrer nos homologues d’autres pays. Le retour de la vie sociale devra attendre encore un peu, mais nous avons mis en place un atelier de création littéraire parmi les différentes sessions. Cet atelier nous donnera l’occasion de découvrir des poèmes sur le vieillissement dans toutes nos langues, d’écouter les uns et les autres parler dans leur langue maternelle, et d’écrire et de partager notre propre expérience personnelle et culturelle du vieillissement. Cette atmosphère de soutien mutuel, de partage d’expérience et d’apprentissage culturel apportera une nouvelle dimension de profondeur et de compréhension à notre échange transnational, alors que nous avançons vers un changement positif pour nos personnes âgées.

Voici l’un des poèmes que nous avons choisis:

Longue vie, par Elaine Feinstein

 

Fin d’été. Soleil. L’eucalyptus.

C’est une chance que nul ne mérite

d’être encore ici, avec des soucis de tous les jours et rien de plus,

à placidement accorder des vers de poésie.

 

J’examine un bâton de cannelle

enroulé de raphia, des pinsons

sur l’herbe, et le buisson râblé

qui cette année a donné naissance à un citron.

 

Ces temps-ci je parle moins de la mort

que des mystères de la survie. Je ne suis

plus seul, pas encore chétif, et

depuis l’opération, je réalise que chaque souffle

 

Est un miracle. Ma génération n’est peut-être pas

preste mais, pardonnez-nous,

nous voulons tenir bon, obstinément

satisfaits – même en vieillissant.

 

Un an plus tard : Qu’avons-nous accompli ?

The HAIRE team at Exeter is pleased to have an MA Translation Studies intern, Valentine Naude, on board for a few months. This is the first of our dual language blogs. Welcome, Valentine!

Il y a un an de cela, le 10 février 2020, une toute nouvelle équipe s’est réunie autour d’un repas dans un petit bistrot de Lille pour célébrer le lancement du projet HAIRE, « bien vieillir grâce à l’innovation en Europe rurale » [en anglais « Healthy Aging through Innovation in Rural Europe »]. Voilà qui semble presque décadent, désormais : personne n’aurait pu prédire l’année qui suivrait et les difficultés que nous rencontrerions tous dans les affres d’une pandémie mondiale.

Le Covid-19 a beaucoup affecté notre groupe cible, exacerbant les problèmes que le projet HAIRE était précisément destiné à résoudre. Non seulement l’accès aux soins (santé et bien-être) est devenu plus difficile, mais notre groupe cible, déjà vulnérable, a encore plus souffert de la solitude et de l’isolation dans bien des cas. Les entretiens en face à face (les « Conversations Guidées » du projet HAIRE) n’ont pas pu se dérouler comme prévu. Alors que toute l’Europe s’est confinée, il a fallu trouver en toute urgence des solutions alternatives pour communiquer avec les personnes âgées.

Le premier défi a été de mettre en place une plateforme d’interprétation simultanée à distance, afin de faciliter la communication virtuelle avec nos partenaires européens. Grâce à nos efforts communs, nous avons pu adapter les Conversations Guidées – l’outil qui nous permet d’identifier les besoins et les désirs des personnes âgées – pour qu’elles soient menées en ligne ou par téléphone, selon les préférences du participant et du bénévole. Elles ont aussi et surtout évolué en fonction de la situation propre à chaque localité. Adaptée au milieu et axée sur la personne, l’approche adoptée par le projet HAIRE a été (et continue d’être) modulée avec soin à chaque étape d’adaptation de la « boîte à outils », depuis la planification du contenu jusqu’à son exécution. Une des caractéristiques de la boîte à outils consiste à utiliser une image propre à la localité du participant, de façon à l’aider à formuler ses besoins et ses désirs vis-à-vis d’espaces autant intérieurs qu’extérieurs. Tous les partenaires du projet ont contribué à ce travail de cocréation et ont été amenés à mieux connaître les localités de chacun.

Rien ne témoigne plus de leur engagement que l’implication indéfectible dont ils ont tous fait preuve au cours de l’année 2020 en dépit des restrictions relatives au Covid-19 dans leurs pays respectifs. A l’occasion d’un « Festival Bien Vieillir » [en anglais « Ageing Well Festival »], le conseil général du Sussex de l’Est et Rother Voluntary Action [organisme bénévole de la même région] ont animé de multiples dialogues communautaires en ligne pour le projet HAIRE, auxquels d’autres partenaires ont également assisté.

Tous nos partenaires n’ont cessé de donner d’eux-mêmes, et ce malgré la nécessité d’adapter leur approche aux autres actions entreprises par le projet HAIRE et aux collectes de données, par exemple « l’Analyse du Quartier » et les rapports des collectivités. (Ces composants de la boîte à outils permettent de mesurer et d’identifier le réseau social et les connexions de chaque individu, ainsi que de déterminer les opportunités – par exemple les activités ou les services – auxquelles les participants ont accès dans chaque communauté.) Là encore, les partenaires se sont entraidés pour trouver des solutions alternatives et résoudre mutuellement les problèmes intervenus dans la collecte des données.

Lors de notre dernière réunion entre partenaires, nous avons demandé à chacun de décrire le travail réalisé par le projet HAIRE en un mot, par le biais de l’application web Slido. La bulle de mots a peu à peu pris forme et trois mots se sont démarqués : Autonomiser [en anglais « empowering »] Communauté Ensemble. A la lumière de cela, on ne s’étonnera pas de voir que nous avons dépassé notre objectif de recrutement d’Aidants en dépit des confinements et d’un contact présentiel limité avec les personnes âgées. Les Aidants sont les bénévoles et les professionnels de la santé qui ont été formés pour utiliser la boite à outils du projet HAIRE et diriger des entretiens avec les personnes âgées. Au départ, notre objectif de recrutement était de 80 Aidants ; nous en avons maintenant 147, dont 115 qui ont reçu leur formation. Bien que nous ayons été retardés, nous sommes en voie d’atteindre un total de 600 participants aux Conversations Guidées : nous avons recruté 282 participants parmi lesquels 126 ont déjà commencé leurs conversations.

Dans sa conception, le projet HAIRE prend en compte ses futurs utilisateurs ainsi que le souci de la durabilité. Nos partenaires sont déjà en train de présenter le projet à de potentiels futurs utilisateurs de la boite à outils. Au Royaume-Uni, Devon Mind [association caritative axée sur la santé mentale] a présenté le projet HAIRE et son équipe à CoLab Exeter, un centre de cotravail intersectoriel et pluri-institutions sous le toit duquel environ 35 différents projets et services travaillent ensemble. Des échanges ont également eu lieu entre le conseil général du Sussex, Rother Voluntary Action et le conseil d’arrondissement de Hastings. D’un bout à l’autre de la région des 2Mers, nos partenaires sont en conversation avec les services sociaux des autorités locales ; en Belgique, des échanges ont eu lieu avec la Province d’Anvers et LiCalab (« Living and Care Lab »). En France, l’Université d’Artois a mis en place un partenariat – baptisé le « Cluster Senior » – entre plus de 30 organismes de la région; nos partenaires français se sont aussi associés au projet Interreg TICC, dirigé par Buurtzorg. Dans tous les pays, les sites pilotes maintiennent un contact régulier avec leur partenaire observateur. Au total, plus de 350 groupes locaux, groupes de bénévoles et une grande variété d’organismes ont contribué au partenariat HAIRE.

La transférabilité du projet HAIRE n’est pas seulement géographique, mais franchit aussi les frontières de multiples secteurs jusqu’à toucher des cibles inattendues. En effet, nous estimons que notre approche axée sur la personne pourrait être appliquée de manière plus large, par exemple pour résoudre le problème des sans-abris ou de l’addiction à la drogue. Pour de nombreuses communautés, il se pourrait que l’année 2021 et les suivantes représentent un chemin parsemé d’embuches. Nous ne doutons pas que le projet HAIRE relèvera le défi, et, loin de se contenter de cela, qu’il remettra à ces communautés les solutions et les outils qui leur permettront de s’épanouir au-delà de la pandémie.

One Year On: What Have We Achieved?

A year ago on 10th February, 2020, the fledgling HAIRE team sat down to eat together in a little bistro in Lille to celebrate the launch of the project, Healthy Ageing through Innovation in Rural Europe. It almost seems decadent in retrospect. No-one could have predicted the year that was to follow and the difficulties the world would face in the throes of a global pandemic.

Covid-19 struck at the heart of our target group, exacerbating the very problems HAIRE had been designed to address. Not only was access to health and wellbeing services made more difficult, our already vulnerable target suffered increased loneliness and isolation in many cases. Face to face interviews (HAIRE’s Guided Conversations) could not go ahead as originally planned. As Europe-wide lockdowns took hold, alternative methods to talk to older people had to be found, and fast.

Our first challenge was to secure a remote simultaneous interpretation platform so that we could easily talk to all of our European partners online. Thanks to everyone working together to find solutions, the Guided Conversations – the technique used to establish older people’s needs and desires – were adapted to take place virtually or by telephone according to participant and volunteer comfort. Crucially, they evolved with the unique situation in every locality. HAIRE’s place-based, person-centred approach was (and continues to be) carefully managed at every step of the toolkit adaptation, from content planning to execution. One of the features of the toolkit is the use of a site-specific image to help participants articulate their needs and desires in relation to both interior and exterior spaces. This co-design work involved all partners and brought about a deeper understanding of each others’ localities.

It is a testament to their commitment that throughout 2020 each partner continued to be fully engaged in the project despite Covid-19 obligations in their country. East Sussex County Council and Rother Voluntary Action hosted several online HAIRE-branded community talks for an Ageing Well festival, which other partners attended as well.

The level of every partner’s commitment has not waned even though each partner has had to flex their approach to other HAIRE activities and information gathering, such as the Neighbourhood Analysis and community reports. (These elements of the toolkit establish the extent and nature of individual social networks and connections, and what opportunities, such as activities and services, are available to participants in each community.) There too, partners have helped each other find workarounds and helped problem solve for each other in order to gather the data.

In our most recent partnership meeting, we used Sli.Do to ask partners for one word that describes the work of HAIRE. As the word bubble took shape, three words stood out: Empowering Community Together. So it is perhaps not surprising that, despite Covid-19 lockdowns and limited face to face contact with older people, we have overachieved on Enabler recruitment. Enablers are the volunteers and health professionals who are trained to use the HAIRE toolkit and conduct interviews with older people. We had an original recruitment target of 80 Enablers – and we now have 147, with 115 of them trained so far. And despite delays, we are on track to achieve 600 participants for the Guided Conversations: we have 282 recruited participants, with 126 having already started their conversations.

HAIRE is being designed with future users and sustainability in mind. Partners are already presenting the project to potential future users of the toolkit. In the UK, Devon Mind has introduced HAIRE and the team to CoLab Exeter, a cross-sector, multi-agency co-working hub that is home to some 35 different projects and services that work collaboratively. Other conversations have taken place between Sussex County Council, Rother Voluntary Action and Hastings Borough Council.

Across the 2Seas region, our partners have been talking to local governments’ social services departments; in Belgium, conversations have taken place with the Province of Antwerp and LiCalab (Living and Care Lab). In France, the University of Artois has developed a partnership with 30+ organisations in their area, called ‘Cluster Senior’; our French partners have also connected with the Interreg Project TICC, led by Buurtzorg. Pilot sites in all countries have been in regular contact with their Observer Partners. In total, the HAIRE partnership has engaged over 350 local groups, voluntary groups and a variety of organisations.

The transferability of HAIRE is not just geographic but also crosses sector boundaries to unexpected targets: we are seeing opportunities for its person-centred approach to be applied widely, e.g. tackling homelessness and drug addiction. 2021 and beyond may be a tough road for many communities. We are confident that HAIRE will not only rise to the challenge, but will also offer solutions and tools for communities to thrive beyond this pandemic.

 

Neighbourhood Analysis: Research in a Tea Garden

The Neighbourhood Analysis is one of the three tools being used in HAIRE to help us understand healthy ageing in rural places. The University of Exeter research team were able to visit a local pilot site in Feock parish and listen to what people had to say.

Feock’s neighbourhood analysis took place outdoors in Linden Hey Garden Tea Room in August. Linden Hey has been an important meeting place for people in the Feock parish, and for that reason might well provide a future site for other activities and meet ups. We were able to safely social distance, with three round tables at which community members were seated.

It’s a beautiful setting, and during the session we were joined by small birds, mostly robins, flying in and out of the garden. In one session, a vole even peeped out at us. We talked about the neighbourhood as we drank tea from red and gold floral china cups and ate lemon drizzle cake made by the owner of the tea garden (there may or may not have been scones with cream and jam. Local tip: jam first in Cornwall!)

Feock’s HAIRE Project Co-ordinator and Administration Assistant, Bex and Esther, put the session together. Bex put a flip chart on the glass windows of the cafe and the analysis began. This is a tool developed by our Dutch partners at Solidarity University and will be used by all the pilot sites in the HAIRE project. It involves the creation of a “rich picture” in words through brainstorming and mapping the neighbourhood. People were asked to talk about:

  • Local people who share knowledge, skills, experiences, offerings and expertise with others in the parish,
  • Physical elements of the community such as community buildings and meeting rooms where activities take place and where people organise gatherings and meetings,
  • Networks in which people can communicate in a less formal manner and the physical places where people can meet to discuss local problems and challenges,
  • Collaborative forms of organisation and local partnerships connecting the community and its members – for example, connections promoting and supporting positive change,
  • Associations, community groups, recreational groups, clubs, tenant organisations, and other services run by institutions, such as schools, health centres, general practitioners and emergency services,
  • Economic connections in the community, including local companies, business leaders and entrepreneurs, such as supermarkets, local shops and tourism related companies,
  • Identifying important places, traditions, and activities that are of cultural meaning to the community, and
  • History and heritage, including places and stories of particular local interest as well as past processes, plans, and efforts in community development.

There are many individuals who support others in the parish of Feock already. The trust and relationships within the community are important to recognise. This exercise helped us gain an understanding into these relationships as well. Questions and comments flowed, and during a break, people asked more questions about the project and chatted about local planning, who was moving into the area and other local issues.

The resources collated during the sessions will be used and and built on during the rest of the project. The information collated will provide a useful starting point to link and support, wherever possible, individuals to activities, groups and organisations they may not have been aware of and identify venues or spaces that may be appropriate for new activities, groups and organisations.

We continue to learn so much about our pilot sites from the communities themselves. It is an integral part of making sure that any innovation, new product or service is relevant, because it will come from the very people it is designed to serve.